Club Liseron
Les jardiniers de la Haute-Charente Club Liseron vise à promouvoir le jardinage et d'organiser ou de participer à des événements de cet objectif, par exemple, rencontres, échanges, voyages, etc. Gardeners of the Haute-Charente Club Liseron aims to promote gardening and to organise or participate in events with this goal, e.g., meetings, exchanges, trips, etc.
14 March 2016
11 March 2013
Association Club Liseron Blog
The "Conseil d'Administration" is keen that the Club preserves the very
highest standards for its members. We are aware that maintenance of the blog is
the work of experts. Unfortunately we do not seem to have any at the moment;
certainly no-one has come forward. The blog has been held together recently by a
group of folk, including one person who took five hours to prepare and post a
recent subject.
The CA has therefore decided to put the blog into
temporary "suspended animation" until such time as we have someone who has the
time and talents to restore it to what it should be.
The Club's email address is still accessible:
13 February 2013
Caméllia - réunion du 11 février 2013 - photos
Camellias - réunion du 11 February 2013
Camellia
Jean-Louis VIGNAUD
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L’Arbre à Thé
Si le théier, Camellia sinensis, est
le plus internationalement connu des Camellia à partir d’environ 5000 ans pour
son usage médicinal puis en "infusion" (caféine, polyphénols et huiles
essentielles), il n’en est pourtant qu’u-ne des quelques 200 espèces
(officialisées) du genre.
Camellia sasanqua, (Japon) C.
oleifera, (Chine) et d'autres selon la région étaient aussi couramment utilisés
pour leur huile, tant pour la cuisine que pour les soins du corps. Aujourd'hui,
la moitié de la population mondiale boit du thé.
En France, le livre d'Alexandre
Dumas "la dame aux camélias" (1848) maintient la fleur dans sa
symbolique aristocratique.
Les premiers camélias étaient des
espèces à petites fleurs, et ce n'est qu'après la découverte d'un Camellia
japonica, à floraison plus spectaculaire (Camellia japonica 'Alba Plena'), que
l'introduction en Europe a pris son essor, une cinquantaine d'années plus tard,
en 1792.
Depuis cette époque, ce sont plus de
30 000 cultivars qui ont été créés, par hybridation d'espèce ou sélection de
semis plus ou moins naturels.
Le nom Camellia, attribué par Linné,
a été donné en hommage au père jésuite Camelli qui introduisit cette plante en
1739, du Japon vers l'Europe.
La
Famille des Théacées est représentée par une vingtaine de genres, dont
seulement 3-4 peuvent êtres cultivés en Europe : Camellia, 20 espèces
commu-nes, du S-E. Aise ; Cleyera, 1 seule d'Asie rustique et 16
S.Américaines et Indiennes ; Franklinia, 1 seule espèce, N. Américaine ;
Stewartia, 10 espèces du N-E. Amérique et E. Asie. Les autres sont,
comme la plupart des espèces de Camellia, des plantes tropicales ou
sub-tropicales.
Le
Camélia doit sans doute aussi sa popularité à sa ressemblance de fleurs avec
les Rosiers et un décalage de floraison, automne au printemps, qui l'ont fait
appeler "Rose d'hiver".
Outre
la persistance du feuillage, et des parfums moins intenses, il offre quasiment
les mêmes diversités de forme, taille, et couleurs de fleurs à travers un grand
nombre d'obtentions de cultivars.
Le Camélia au jardin
Le
camélia est de culture facile et ne nécessite pas d’autre entretien qu’une
éventuelle taille de formation (comme toute opération de taille est toujours
une mutilation de la plante, cette opération est à effectuer avec le plus grand
discernement). Les camélias sont aussi résistants aux maladies et parasites.
Le
système racinaire, proche de celui de Rhododendron, fin-ligneux-dense est donc
superficiel.
Cependant,
une plante, c'est aussi un sol, une exposition, un microclimat, par rapport à
l'origine de l'espèce ; toutes ces données sont d'égales importances à prendre
en compte : feuille persistante = sous-bois, racines fines superficielles =
humus, non encombré de concurrences.
Le
Ph limousin, 7 à 5 est parfait pour ce type de plantes ; toutes ces données ont
naturellement une influence, tant sur la croissance que sur les floraisons, et
jus-que dans leurs parfums.
C.
japonica (9m) a la plus grande expansion géographique, donc la meilleure
adaptabilité, C. reticulata (15m) croît en sous-bois de Pins, C. sasanqua (5m)
en bord et à flanc de falaises, C. hiemalis et C. vernalis, probables hybrides
de C. Sasanqua acceptent comme lui une exposition ensoleillée. C. sinensis (9m)
se rencontre dans les milieux aux hivers secs, C. tsaii (10m) et C.
transnokoensis (8m) sont les plus sensibles au froid (-15°C).
Du
port rigide des C. japonica au plus élégamment arqué des C. sasanqua, par
l'originalité des feuilles, pourpres jeunes et à bord ondulé de C. tsaii, en
ambiance d'ombre légère aérée, haie ou massif ensoleillé en mélange diversifié.
Les fleurs, du blanc au rouge par
toutes les nuances de roses, aussi parfois en panachés plus ou moins réussis,
offrent surtout une bonne diversité de formes ; les espèces à fleur jaune ne
sont pas rustiques.
L'inconvénient des formes trop
"doubles", imbriquées ou peoniformes, est d'occulter le coeur jaune
des éta-mines, encore visibles sur les formes semi-doubles.
Comme pour les rosiers, le rouge pur
n'étant pas une couleur de climat tempéré, il sera raisonnable de l'éteindre
sous plus d'ombre, ou la placer dans un "milieu urbain" plus
artificiel.
Question de goût encore, l'élégance
des floraisons, par un port général de la plante plus aéré, sera plus
remarquable sur des plantes au port naturel au milieu de grands arbres, ou
lisières "bords d'allées, hors exposition sud.
d'autres raisons
Complété par Cleyera pour ses
petites feuilles, et Stewartia pour ses écorces, la diversité des camélias et
les périodes de floraison apporte la présence constante des
"persistants", au pied des grands arbres à racine pivo-tante, en
compagnie des Aucuba, Choisya, Rhododendron, Euonymus, Ilex, agrémentés encore
de Pieris, Sarco-cocca à leur pied sur une simple "terre de jardin"
couverte de Vinca minor ou Lamium parsemés de jonquilles, narcisses, leucojum,
... interdisant la circulation des engins de tassement des sols.
Sur sols un peu plus lourds, riches
(argileux), il y aura avantage à installer les camélias sous des Magnolia
caduques, Paulownia, Catalpa, ou même le frêne indigène, qui, par leurs système
racinaire charnu apporteront le drainage nécessaire et la même qualité de MO
par leurs feuilles caduques sans risque pour les vivaces, bulbes et autres
plantes couvre-sols.
Reproduction
Les procédés de reproduction les plus
simples sont la bouture, et le marcottage en terre ou aérien. Le semis est aussi
une méthode simple qui a l'avantage de produire éventuellement de nouvelles
"variétés" ; la première floraison apparaît entre 5 et 10 ans.
La greffe peut être aussi utilisée
mais ne représente un certain intérêt pour l'amateur que pour les cultivars de
C. reticulata plus difficile à bouturer.
La bouture, réalisable en toute
saison, donne les meilleurs résultats avec des pousses terminales de 2-4 yeux
mi-aoûtées
Les livres
Camellias - Jennifer
Trehane - 1998 - Timber Press
The illustrated
encyclopedia of CAMELLIAS -
Stirling Macoboy -
1997 - Timber Press
Les sites web
The International
Camellia Society : www.internationalcamellia.org
Société Bretonne du
Camellia : http://camellia-sbc.com/
Arboretum du Chêne Vert
16150 Chabanais
Tél 0545 892046
Ou 0688 197383
E-mail arboretum@lechenevert.net
HTTP://www.
lechenevert.net
The Tea Bush
If the tea
bush, Camellia sinensis, is the best known camellia (it has been known for more
than 5,000 years) for medical use and infusions, it is only one of about 200
species. Camellia sasanqua, C. oleifera and others are also used for producing
oil (for cooking & cosmetics).
Today half of
the world's total population drink tea.
The flowers
also have an iconic status in France, where Alexandre Dumas' book « La
dame aux camélias » 1848 gave them aristocratic symbolism.
The first camellias
were small-flowered. After Camellia japonica was discovered, with its bigger
flowers, it was brought to Europe, and by about fifty years later, had really
taken off (1792). From that time on, more than 30,000 cultivars have been
created, through hybridisation or selection.
The name
camellia was given by Linneaus, in honour of a jesuit father, Camelli, who
introduced the plant to Europe from Japan in 1739.
The Theaeae
family consists of roughly 20 genuses, only about 3-4 of which can be cultivated
in Europe; Camellia (20 species from SE Asia), Cleyera (only one from Asia is
hardy, 16 from S America and India), Franklinia (one species from N America,
Stewartia (10 species from NE USA & E Asia). The others are, like the
majority of species of camellia, tropical or subtropical plants.
Part of the
popularity of camellias is certainly due to the resemblance of its flowers with
those of roses, and also the late flowering (autumn to spring) which gives it
the name of « Winter rose ».
Evergreen
leaves and lesser perfume apart, they offer a similar choice of form, size and
colour due to the huge number of cultivars.
Camellias in the garden
They are easy
to grow and do not need much maintenance (an occasional prune for shape, but
all pruning needs to be done in moderation). They are also disease-resistant
and have few parasites. Like rhododendrons, they are shallow-rooted. It's best
to suit the species to the growing conditions they will have. Evergreen plants
= woodland, fine shallow roots = humus rich soil with not too much competition.
The ph of the Limousin soils (7-5) is great for this type of plant so they grow
really well here.
C. japonica 9m
– has the biggest geographical range and so is most adaptable.
C. reticulata
15m – grows in pine forests
C. sasanqua 5m
– grows on or near cliffs
C. hiemalis, C;
vernalis are probably hybrids of C. sasanqua, so also accept sunny situations.
C. sinensis 9m
– likes dry winters
C. tsaii &
C. transnokoensis 8m – are less hardy: -15°C
There are also
lots of forms of growth , from the rather rigid forms of C.japonica to the more
supple, arched growth of C. sasanqua, and variations in young foliage.
Flower colour
varies from white to nred, with numerous shades of pink , and some variagated,
too. Flower shapes vary, too. The yellow flowering forms are not hardy here.
One 'drawback' of some of the very double forms is that the yellow centre of
the flower is no longer visible. Like roses, red isn't really the easiest
colour for temperate climates, so a better effect is gained by planting these
shades in shadier areas, or in very urban settings.
It's a question
of taste, but they look great planted in a more natural setting amongst bigger
trees, or bordering paths, but not facing full south.
.
06 February 2013
Quelques Evénements
23 February 2013 Rose pruning masterclass at Le Jardin de Liliane, St Laurent sur
Gorre, either from 10-12 or
2-4 info
05 55 48 14 29 Cost 10€ including refreshments
15 avril 2013 -
Touzac (16, Charente) Les plantes en fête aux Jardins du Chaigne (jardin remarquable). 9h30-18h30 (5€) www.jardinsduchaigne.com
27-28 avril 2013 -
Saint-Laurent-les-Eglises (87, Haute-Vienne)
Plantes et jardins en fêtes, au château de Walmath. ~50 exposants (3€) 06 11 49 27 11.
Plantes et jardins en fêtes, au château de Walmath. ~50 exposants (3€) 06 11 49 27 11.
5 mai 2013 - Vouneuil-sur-Vienne (86, Vienne) Les Flor'idées, marché aux fleurs et produits bio. Place de la Libération. 9-19h.
www.lesfloridees.sitew.com
26 May Fête des
Plantes, Jardin de Liliane 05 55 48 14
29 5€ entry
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